25/06/2020
Conseils d'investissement
Jusqu’alors peu développé en France, le télétravail s’est retrouvé propulsé au cœur des pratiques professionnelles pendant le confinement. Au total, des millions de Français l’ont pratiqué ces derniers mois et y ont pris goût, au point d’influencer leurs projets immobiliers personnels ! Grand bouleversement pour les travailleurs, mais aussi pour les entreprises, puisque le protocole imposé par la Covid-19 oblige les dirigeants à réinventer leur local, voire influencer leur choix dans la recherche de nouveaux espaces.
L’application des gestes barrières – et notamment la distanciation physique – oblige les dirigeants d’entreprise à réinventer leurs espaces, jusqu’à la levée définitive de toute menace sanitaire. Or, avant la Covid-19, un quart des salariés français travaillaient en open space afin d’optimiser l’occupation des locaux dans un contexte d’immobilier d’entreprises tendu.
Pour l’après-Covid-19, 74 % des DRH envisagent un développement durable du télétravail. Dès lors, les open spaces doivent être réinventés pour favoriser les espaces communs nécessaires aux réunions physiques à la fois plus petits, mais surtout plus flexibles.
Mais surtout, pendant le confinement, de nombreuses entreprises se sont rendu compte qu’elles n’avaient pas besoin d’une surface aussi importante : elles pourraient rapidement choisir de la réduire pour réaliser quelques économies substantielles dans leurs dépenses de fonctionnement.
Avec des entreprises soucieuses désormais de développer le télétravail et des salariés motivés par cette nouvelle pratique, les particuliers réfléchissent différemment à leur projet immobilier. À l’avenir, « le rapport à l’habitat pourrait changer et voir des projets d’architectes et promoteurs immobiliers intégrant des appartements et maisons à double usage travail et vie familiale », souligne Augustin Valéro d’une société montpelliéraine de recrutement Florian Mantione Institut.
Concrètement, les particuliers vont considérer le temps de trajet domicile-travail d’un tout autre œil : la prégnance des grands espaces et d’une certaine qualité de vie devrait largement influencer les projets immobiliers. Un « exode urbain », qui devrait faire la part belle aux villes moyennes comme Angers ou La Rochelle.
À cause du confinement de deux mois observés par les Français, les projets immobiliers ont également évolué. Par exemple, à défaut d’acheter une maison, l’appartement doit intégrer un extérieur comme un balcon ou une terrasse. Mais surtout, le logement doit prévoir une pièce supplémentaire pour travailler, afin d’ajouter du confort à leur télétravail.
Dans une optique d’investissements locatifs, il s’agit de considérer ces changements en fonction du public ciblé, car ils risquent certainement de s’installer durablement, selon les vœux des candidats à la location. Dans tous les cas, n’hésitez pas à en discuter avec le conseiller Bertrand Demanes de votre ville : il vous présentera les programmes immobiliers disponibles les plus attractifs par rapport à vos objectifs financiers, et plus spécifiquement, si vous le souhaitez, les lots dotés d’un extérieur (voire d’une pièce supplémentaire qui pourrait être considérée comme un bureau).
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Sources :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-lopen-space-victime-du-coronavirus-doit-se-reinventer-1206021
https://www.huffingtonpost.fr/entry/-coronavirus-les-villes-moyennes-vont-elles-redevenir-attractives_fr_5ec4e0efc5b6d90bc30f10e6
https://www.lagazettedemontpellier.fr/live/5ecd491623e4a931200a478c/covid-19-les-cadres-kiffent-le-teletravail
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