25/11/2022
Conseils d'investissement
À cause du faible taux d’usure et de la remontée des taux, les ménages français peinent à décrocher leur prêt immobilier, malgré leur solvabilité. Du coup, certaines banques les invitent à recourir aux taux variables, disparus depuis une quinzaine d’années : une solution évidemment attractive pour les établissements financiers, mais qu’en est-il pour les emprunteurs ?
Les taux d’intérêt ne cessent d’augmenter : en octobre 2022, ils oscillaient entre 1,33 % et 1,89 % — basculant de2,77 % à 3,29 % en incluant les frais de dossier, la garantie et les assurances (TAEG). [1] Parallèlement, le taux d’usure applicable au 1er octobre 2022 est de 3,03 %.[2] Sous cet effet ciseau, entre la remontée des taux et le taux d’usure faible, les emprunteurs ne parviennent pas à décrocher leur crédit — et cela, indépendamment de la qualité de leur dossier.
La réponse proposée par les banques est de basculer en taux variable, ces taux responsables du démarrage de la crise financière de 2008, peu appréciés des Français. Son principe est simple : il démarre à un taux traditionnellement plus faible que la moyenne des crédits à taux fixe, mais peut évoluer, à la hausse comme à la baisse, tout au long de la durée de vie du prêt.
À noter que son taux est indexé sur le taux de crédit EURIBOR (taux d’intérêt moyen établi sur le marché interbancaire de la zone Euro).
Généralement, un crédit à taux variable est motivé par une perspective de baisse des taux (comme au début des années 2000). Il s’avère moins pertinent lorsque les taux sont faibles (comme actuellement). Mais, face au contexte actuel, son fonctionnement reste l’une des clés pour pouvoir emprunter.
Toutefois, il faut veiller à ce qu’il soit « capé » — autrement, il ne pourra pas varier en deçà et au-delà d’un certain taux. Par exemple, le prêt immobilier a un taux de référence à 2,50 %, capé à 1 % : il ne pourra jamais dépasser les 3,5 %, comme il ne pourra jamais descendre en dessous de 1,5 %.
Sinon, certains courtiers conseillent de lui préférer un taux mixte qui, comme son nom l’indique, combine les taux fixe et variable : les 10 premières années étant à taux fixe, avant de basculer pour les 10 dernières sur un taux variable. Quand on sait que la durée moyenne de détention d’un prêt immobilier est de 9 ans, cette alternative est séduisante…
Cependant, de telles pratiques supposent souvent le concours d’un courtier : avec ses entrées privilégiées auprès des établissements bancaires, ce professionnel est en mesure de présenter le dossier de la meilleure manière possible et de procéder au montage financier adéquat pour obtenir le précieux sésame.
Les experts Bertrand-Demanes sont habitués à travailler avec eux, afin de soutenir les projets d’investissements immobiliers de leur client : n’hésitez pas à vous rapprocher d’eux !
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Sources :
https://www.acecredit.fr/fr/actualites/pret-immobilier-le-retour-du-credit-a-taux-variable.html https://www.lemonde.fr/argent/article/2022/07/29/credit-immobilier-le-retour-des-taux-variables-est-il-une-bonne-ou-une-mauvaise-nouvelle_6136599_1657007.html
https://www.capital.fr/immobilier/credit-immobilier-le-retour-des-prets-a-taux-variables-1445256
https://www.meilleurtaux.com/credit-immobilier/le-guide-de-l-emprunteur/questions-reponses-credit-immobilier/taux-cape.html
[1] Source des chiffres : https://reassurez-moi.fr/taux-pret-immobilier
[2] Source des chiffres : https://immobilier.lefigaro.fr/financer/guide-financement-immobilier/794-taux-d-usure-sa-hausse-deja-insuffisante-face-a-la-remontee-des-taux-5-octobre-2022/#quel-est-le-taux-dusure-en-2022
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