La stabilisation des prix à Bordeaux renforce ses atouts !
28/12/2022
Bordeaux
Avec l’effet LGV et l’arrivée de beaucoup d’investisseurs sur ses terres (deux fois plus nombreux que dans les autres grandes métropoles), Bordeaux a enregistré une forte augmentation de ses prix entre 2015 et 2017. Mais, aujourd’hui, l’heure est à la stabilisation du marché immobilier : les acquéreurs se montrent plus réfléchis, même si la cote de la préfecture de Nouvelle-Aquitaine ne faiblit pas !
La gentrification du centre-ville de Bordeaux
« Depuis le début de l’année, les prix se calment un peu, à +2 %. Le marché semble parvenir à maturité », souligne Matthieu Vincens de Tapol, président de la chambre des notaires de la Gironde[1].
Même si Bordeaux reste la troisième cité la plus chère de l’Hexagone, sa popularité reste intacte ! Située à deux heures de train de Paris tout en étant proche de l’Atlantique, elle s’est refait une beauté, rendant ses quais plus élégants et ses options de transports en commun omniprésentes.
Mais la forte croissance de ses prix a entraîné un phénomène de gentrification du centre-ville bordelais, dans lequel se concentrent les célibataires, les couples sans enfants et les familles aisées. « Les Bordelais affectionnent les secteurs des Quinconces, des allées de Tourny et du Jardin public, tout comme les Parisiens et les étrangers, à nouveau présents. L’hypercentre attire une population âgée de 35 à 55 ans dont le budget moyen va de 400 000 à 600 000 € », précise Matthieu Vincent de Tapol. 1
Loin du cœur de ville, des logements plus accessibles
Si l’hypercentre se négocie autour de 7000 € le m², voire 8000 € le m² près de la place des Grands-Hommes, les acquéreurs et investisseurs peuvent obtenir des logements plus accessibles en s’éloignant progressivement du cœur de ville.
Par exemple, le secteur Capucins-Victoire s’affiche autour de 5000 € le m² ; celui de Caudéran et du parc bordelais est autour de 4000 € le m² en moyenne ; le secteur de la gare Saint-Jean offre des opportunités autour de 4500 € le m² en moyenne pour une maison. À noter que sur la rive droite du fleuve, les prix peuvent descendre autour de 4100 € le m² pour ce type de biens.
L’immobilier neuf, l’option des investisseurs
Au-delà du durcissement des conditions d’obtention des prêts, les investisseurs bordelais sont plus attentistes : en effet, depuis le 15 juillet 2022, la municipalité a décidé d’encadrer les loyers pour mieux les réguler, limiter les hausses abusives et préserver, ainsi, le pouvoir d’achat des ménages. Par ailleurs, ils éliminent également les biens qu’il est difficile d’améliorer du point de vue énergétique…
Du coup, les investisseurs se tournent plus naturellement vers l’immobilier neuf, qui se vend entre 4500 € et 6000 € le m² — notamment dans le secteur Euratlantique, situé dans le prolongement de la gare…
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Sources :
https://www.20minutes.fr/bordeaux/4004015-20221008-immobilier-bordeaux-prix-stagnent-ville-augmentent-encore-secteur-periurbain
[1] Citation : https://www.nouvelobs.com/immobilier/20221010.OBS64353/immobilier-bordeaux-une-aura-intacte.html
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