16/01/2023
Conseils d'investissement
Saviez-vous que le secteur de la construction est responsable d’environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre ? Sensible à la question, la jeune génération tente de faire coïncider les critères écologiques avec leur budget, dans leur recherche de logement. Mais, quelles que soient les contraintes de chacun, il est toujours possible de rendre son bien « plus vert », une dimension essentielle pour les 18-30 ans. Explications.
En janvier 2022, une enquête de l’IFOP pour la Fédération Nationale de l’Immobilier (Fnaim) a mis en évidence l’appétence de la dimension écologique pour la jeune génération : 85 % des 18-30 ans accordent de l’importance à l’impact de son logement sur la planète.
« Je me rends bien compte que la planète crame et qu’il faut vraiment qu’on se bouge pour la préserver », déclare Mikaël Joly, qui a choisi de vivre en adéquation avec ses principes. Au quotidien, il privilégie le vélo comme moyen de transport, n’achète plus de viande et fait attention aux vêtements qu’il porte. Pour son logement, il a choisi d’acheter un 4 pièces à Reims qu’il va rénover : 10 000 € de travaux pour changer la porte d’entrée, les fenêtres et la VMC.
En premier lieu, les jeunes vont naturellement privilégier un logement doté d’une certification ou d’un label NF Habitat ou NF Habitat HQE, repères de confiance et de qualité, bâtis sur un référentiel précis et reconnu. Mais ils ne peuvent pas toujours s’offrir ces biens : le premier critère de recherche étant évidemment de trouver un logement abordable, en adéquation avec leur budget.
Pour autant, la jeune génération ne renoncera pas à intégrer des critères écologiques, comme le mode de chauffage, la performance énergétique, mais aussi l’exposition du bien, son accès aux transports en communou encore sa surface. En effet, les 18-30 ans sont particulièrement attachés à trouver une superficie en adéquation avec leurs besoins et leur utilisation : inutile de choisir un bien trop grand, qui rendra les économies d’énergie plus difficile à réaliser !
Désormais, les bâtiments neufs sont soumis à la réglementation environnementale RE2020, qui impose des exigences strictes tout au long du cycle de leurs vies. Autrement dit, les professionnels sont condamnés à « verdir » leur approche dès la construction.
Lorsque le budget ne permet pas à la jeune génération de se tourner vers l’immobilier neuf, elle regarde les habitats anciens — et notamment leur Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Avec une étiquette E, F ou G, elle devra prévoir des travaux de rénovation : pour une maison individuelle, elle a les coudées franches et peut opérer les changements librement ; dans une copropriété, les marges de manœuvre sont plus réduites, car les travaux doivent être votés en assemblée générale.
À noter qu’avec la loi « Climat et Résilience » d’août 2021, les locataires peuvent opérer des changements, avec l’accord du bailleur, en échange d’une réduction de loyer ou l’assurance de pouvoir occuper le logement plus longtemps.
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Sources :
https://start.lesechos.fr/thema/articles/immobilier-se-loger-vert-cest-possible-1878420
https://www.qualitel.org/professionnels/certifications/pour-projet-construction/
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