27/01/2020
Lyon
Pour faire face au vieillissement de la population, le marché immobilier dédié aux seniors se développe : avec sa forte demande locative, Lyon est une métropole à considérer pour ce type d’investissement – que ce soit dans une résidence services ou un EHPAD. Encore faut-il bien envisager ce produit comme une source de diversification pour sa retraite, et non comme un produit pour capitaliser. Explications.
Dans cet immobilier segmenté, on distingue les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) et les résidences seniors. Les premiers accueillent des personnes en perte totale d’autonomie ou atteintes de la maladie d’Alzheimer, tandis que les seconds proposent un logement plus adapté aux vieux jours.
De nos jours, quand la France compte 7000 à 8000 EHPADs, le nombre de résidences services dépasse tout juste les 800. Mais leur progression est constante : en 2016, le marché en comptait 580, 728 en 2018 et le millier devrait être atteint en 2020.
Mais, rien que dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, les besoins d’accueil de ce public devront satisfaire près de 2,9 millions d’individus à l’horizon 2050 (contre 1,9 million aujourd’hui). À Lyon, malgré la rareté et le coût du foncier, plusieurs structures ont vu le jour ces dernières années et d’autres sont d’ores et déjà en cours de construction[1].
Le développement économique attractif de la métropole sécurise et la demande locative reste très élevée. Du coup, de nombreux opérateurs en résidences seniors présentent leurs projets, avec des niveaux de standing variés (équipements, animations, services à la carte) et des logements allant du studio aux trois pièces, meublés ou pas. Pour un EHPAD, l’investissement se limite à une chambre, avec un lit et un suivi médicalisés ainsi qu’une salle d’eau adaptée.
Que ce soit pour un investissement dans un EHPAD ou une résidence senior, les deux produits doivent être considérés de la même manière – à savoir, une solution pour générer des revenus et diversifier sa retraite. Dans tous les cas, il est préférable de ne pas l’envisager pour y habiter dans ses vieux jours : personne ne sait comment va évoluer son état de santé.
Par ailleurs, il convient de considérer ces produits comme des Sicav : un investissement sécurisé, mais non disponible. Avec un gestionnaire, traditionnellement lié à l’investisseur par un bail de 9 ou 12 ans, il est difficile de sortir du dispositif pour obtenir des liquidités.
Pour s’assurer une rentabilité de 3 à 4 %, il s’agit de choisir un gestionnaire avec de l’expérience, éviter les résidences seniors où l’on ne peut pas être propriétaire, au tantième, des parties communes (au risque de subir une augmentation des charges de copropriété) et bien regarder son emplacement. À noter que ce dernier point ne concerne pas les investissements en EHPAD qui ne se construit que sous accord de l’État, de l’Agence Régionale de Santé et la sécurité sociale.
N’hésitez pas à demander le concours de nos conseillers en gestion de patrimoine à Lyon : ils connaissent bien le marché lyonnais, ses opportunités et ses acteurs, tout en maîtrisant parfaitement toutes les mécaniques d’investissements.
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Sources : https://www.defiscalisezmoi.com/defiscalisation-immobiliere/lmnp/actualite/comparaison-residence-senior-ehpad + https://www.leprogres.fr/magazine-immobilier/2019/12/12/faire-ce-genre-d-investissement-pour-capitaliser
[1] Chiffres : https://www.leprogres.fr/magazine-immobilier/2019/12/08/pourquoi-investir-dans-l-immobilier-senior-a-lyon
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