Le parc des Expositions de Toulouse, partiellement démoli pour offrir davantage de vert !

Situé sur l’île du Ramier à Toulouse, le parc des Expositions va être partiellement démoli, pour offrir 13 hectares de parcs et de jardins, à l’horizon 2035. Une approche plus écologique, destinée à restaurer la biodiversité sur le secteur et adapter le territoire au changement climatique. Présentation des grandes lignes du projet.

Quelles sont les halles du parc des expositions qui seront conservées ?

Originellement construit entre 1952 et 1966, avant d’être agrandi entre 1987 et 1990, le parc des Expositions de Toulouse s’étend sur 90 000 m², dont 40 000 m² couverts. D’ici 15 ans, il va changer de visage pour faire de l’île du Ramier, le poumon vert de la Ville Rose !

Après une phase de désamiantage à l’été 2020, les travaux de démolition en septembre dernier : considérés comme des bâtiments « sans qualité architecturale », les halles 1, 2, 4, 5 et 6 vont prochainement disparaître, avec leur parking. Plus concrètement, il s’agit de la Villa Garonne, des garages du hall, du restaurant du parc, du bâtiment administratif, ainsi qu’un transformateur et deux chaufferies. Au total, près de 10 hectares vont ainsi être libérés.

À l’inverse, les 4 autres halls de l’actuel parc vont être conservés :

• Le Hall 3 va devenir une cité des sports urbains ou extrêmes (BMX, skate, escalade, trottinette…)
• Le Hall 7 va se transformer pour accueillir un gymnase municipal et un Pavillon du bien-être (spas, hammams…)
• Le Hall 9 va abriter une déchetterie-recyclerie (au lieu de la déchetterie de Daturas, appelée à déménager avec ce réaménagement urbain)
• Le Hall 8 va devenir le théâtre des événements festifs.

À noter que la rotonde, située à côté du parc des expositions, va accueillir des clubs, des associations et des manifestations sportives.

13 hectares de jardins et de parcs sur l’île du Ramier

À la place des bâtiments, des voiries et des parkings démolis, une grande esplanade de 13 hectares de parcs et de jardins va faire son apparition dans les prochaines années. Compte-tenu de la nature des sols libérés (considérés comme « mort », sans micro-diversité), le projet prévoit une période de revalorisation agronomique des sols – que ce soit par l’apport de carbone et de compost ou par la réinjection de micro-organismes. Après cette restauration, orchestrée entre l’automne 2021 et l’automne 2022, la phase de plantations débutera en 2023, jusqu’en 2025.

À terme, les objectifs de Toulouse Métropole sur ce projet sont pluriels : « Il s’agit de faire baisser la température de 3 °C sur 30 ha et apporter un rafraîchissement dans les quartiers alentours, créer 13 hectares d’espaces végétalisés et renforcer la végétation des rives (ripisylve) à l’horizon 2025, restaurer la biodiversité en consolidant des continuités écologiques terrestres et aquatiques, limiter la pollution de l’air et les nuisances sonores et développer les outils pour une vision à long terme de la politique urbaine d’aménagement de Toulouse Métropole, en adéquation avec les besoins d’adaptation au changement climatique du territoire ».[1]

Si ce réaménagement urbain vous inspire des projets d’investissement à proximité du futur poumon vert de Toulouse, rapprochez-vous du conseiller Bertrand-Demanes de la ville : il vous indiquera les meilleures opportunités du moment, compte-tenu de vos objectifs et de votre situation, tant professionnelle que personnelle.
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Sources : https://actu.fr/societe/toulouse-voici-le-projet-qui-va-remplacer-le-parc-des-expositions-dont-la-demolition-demarre_35477754.html
https://actu.fr/societe/toulouse-le-parc-des-expositions-va-disparaitre-voici-tous-les-batiments-qui-vont-etre-demolis_34627851.html
[1] Citation : https://actu.fr/societe/toulouse-voici-le-projet-qui-va-remplacer-le-parc-des-expositions-dont-la-demolition-demarre_35477754.html
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