20/03/2020
Toulouse
Dans l’émission « Envoyé spécial » du 16 janvier 2020, au cours du sujet « Ma vie dans le bruit », l’équipe de tournage s’est invitée chez des Français, habitant à proximité de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Chaque jour, ils subissent le passage de 450 avions, au décollage ou en phase d’atterrissage : une pollution sonore valable de jour comme de nuit.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a défini le niveau « supportable » du trafic aérien à 45 décibels (quand elle a estimé celui du trafic routier à 53 décibels et celui des trains à 54 décibels). « Pour les autorités sanitaires, le bruit devient gênant et désagréable dès 65 décibels », précise le reportage de France 2. Or, l’équipe de tournage a pu constater chez une habitante, dont le logement est situé sous le couloir aérien, un niveau atteignant presque 85. Naturellement, un tel niveau de bruit s’avère très éprouvant au quotidien.
Du point de vue strictement immobilier, les habitations à proximité des aéroports perdent aussi de leur valeur – certains Français ne pouvant plus se permettre de partir, tant la moins-value est importante ! sans compter que certains d’entre eux conjuguent parfois plusieurs sources de nuisances : aéroport, trains et nationale.
5e aéroport de France, Toulouse-Blagnac n’est qu’à 6 kilomètres de la place du Capitole : même si un Plan de Gêne Sonore (PGS) définit précisément les zones géographiques impactées, pour délivrer des aides à l’insonorisation, la valeur des biens chute irrémédiablement dans certains quartiers.
Par exemple, une maison quartier Purpan s’est vendue à 2855 € le mètre carré quand une habitation similaire s’est négociée à 3 300 € le mètre carré, à Barrière-de-Paris. La même dynamique s’observe pour les appartements : un bien du quartier Bourrassol-Casselardit s’est vendu sur la base de 3195 € le mètre carré quand un autre est parti pour 3 950 € le mètre carré à Bonnefoy[1].
Le couloir aérien définit précisément l’impact immobilier : quand Blagnac n’enregistre pas beaucoup de nuisances, la commune de Cornebarrieu, située dans l’axe des décollages, en subit pleinement les effets. Au-delà du Plan de Gêne Sonore (PGS) qui définit les zones géographiques concernées par la nuisance de l’aéroport et ouvre à des aides à l’insonorisation, il est préférable de se déplacer pour évaluer la situation réelle et prendre une décision éclairée pour tout projet immobilier à proximité.
Heureusement, il est possible d’investir encore dans des zones libérées de toute la pollution sonore issue de l’aéroport de Toulouse : au sein du cabinet Bertrand-Demanes, nous ne sélectionnons que des projets aux rendements attractifs. Autrement dit, nous ne vous proposerons jamais d’investir dans une zone qui ne peut pas se bonifier avec les années !
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Autres sources :
https://www.europe1.fr/medias-tele/france-2-enquete-sur-les-impacts-du-bruit-on-est-prisonniers-dans-notre-propre-maison-3943391
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-bruit-avions-impact-sur-prix-immobilier-dans-plusieurs-quartiers_31599409.html https://www.nouvelobs.com/ce-soir-a-la-tv/20200116.OBS23572/ma-vie-dans-le-bruit-decibels-des-villes-contre-decibels-des-champs.html
https://www.ouest-france.fr/medias/television/france-2-envoye-special-enquete-sur-le-fleau-de-la-pollution-sonore-6692619
[1] Chiffres : https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-bruit-avions-fait-chuter-prix-limmobilier-dans-certains-quartiers-la-ville_31230085.html
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