12/09/2019
Nantes
La création d’un métro à Nantes s’appuie sur l’idée que les transports en communs nantais ne pourront, à terme, pas supporter une population qui ne cesse d’augmenter.
En effet, la ville de Nantes accueille chaque année plus de 9000 habitants, qui viennent profiter de tous les avantages de la vie nantaise.
Selon le collectif à l’origine du projet, le métro nantais permettrait de désengorger à la fois le réseau de transport en commun de la TAN, mais aussi le périphérique, voués à saturer dans les prochaines années, malgré les mesures mises en place et les nouvelles lignes annoncées en juin par la ville de Nantes.
Le métro s’imposerait alors comme une solution, « étant un des moyens de transport les plus écologiques et les plus discrets pour l’aspect visuel de la ville ».
« 16,5 km de lignes et 19 stations »
Ce collectif a donc imaginé un projet de ligne pour le métro « A » de 16,5 km de long pour 19 stations, pour un coût de 1,8 milliard d’euros. Le début de la ligne partirait d’Ar mor, au Nord-Ouest de Nantes, pour desservir les quartiers Guist’hau, de la Gare, du futur CHU, du quartier Malakoff et bien d’autres, tout en évitant de passer en plein centre-ville.
L’idée est alors de toucher les quartiers « denses » aujourd’hui pour certains non desservis par le tramway, comme l’explique Clément Poutriquet, membre du collectif Metro de Nantes.
Le projet, réfléchi et inspiré des métros toulousains et rennais, a été évalué sur 5 ans de travaux et espère transporter plus de 200 000 voyageurs par jour pour à terme atteindre les 400 000 voyageurs par jour.
Selon les dernières informations, les rames seraient automatiques, et pourraient atteindre une fréquence d’un passage toutes les deux minutes en heure de pointe.
Le collectif du « Métro de Nantes » annonce que deux études seront publiées courant de l’automne, notamment au sujet de la faisabilité et de la constructibilité du sous-sol nantais, et au concernant le financement.
À l’image des LGV qui arrivent dans les grandes villes et qui dopent le marché immobilier, l’arrivée du métro à Nantes aura probablement de fortes répercussions sur les prix de l’immobilier.
Prenons l’exemple de l’arrivée du Grand Paris Express (réseau de transports publics composé de quatre lignes de métro autour de Paris), qui a fait exploser les prix dans les villes desservies. Le cas de Rennes prouve aussi cet effet : l’arrivée de la ligne de métro B prévue pour 2020, qui desservira notamment la gare et le campus universitaire a fait grimper en flèche le prix de l’immobilier.
On pourrait imaginer un même phénomène à Nantes avec l’arrivée du métro.