12/03/2020
Conseils d'investissement
« Nous assistons à une véritable démocratisation de la location meublée, encouragée par les nouvelles façons de vivre et de consommer l’immobilier », déclare Alexis Alban, Directeur général Adjoint de Lodgis[1]. La demande de location meublée a bondi de 10 % entre 2018 et 2019 dans cette agence, spécialisée pour ce type d’hébergement. Un engouement porté par le durcissement de la réglementation de la location saisonnière type Airbnb, avec la loi Élan et par l’attrait du bail mobilité.
En application de la loi Élan (Évolution du Logement de l’Aménagement et du Numérique), la location saisonnière type Airbnb contraint les plateformes à vérifier le numéro d’enregistrement, afin de bloquer les annonces des propriétaires ayant déjà dépassé les 120 jours de location autorisés par an. À défaut, la plateforme s’expose à des amendes de 12 500 à 50 000 € par logement. Le propriétaire, quant à lui, doit transmettre à sa commune le décompte du nombre des nuitées louées, sans quoi, il risque de 5 000 à 10 000 € d’amende. Ces nouvelles dispositions s’appliquent aux villes de plus de 200 000 habitants, ainsi qu’aux communes appartenant à une agglomération de plus de 50 000 habitants.
Face à une réglementation devenue contraignante, de nombreux propriétaires se tournent vers la location meublée, leur offrant « des avantages non négligeables : souplesse, maîtrise et garantie du loyer, avantages fiscaux, usure des biens moins rapide », comme le souligne très justement Alexis Alban1.
Dans un autre volet de la loi Élan, la création du « bail mobilité » a renforcé l’attrait de la location meublée. Contrat librement passé entre un propriétaire et un locataire « temporaire », il court entre 1 et 10 mois, sans renouvellement et reconduction possible. À noter qu’il est possible d’en modifier sa durée une fois, par le biais d’un avenant, si et seulement si, cela n’excède par un total de 10 mois.
Il s’adresse à un public précis : des personnes en formation professionnelle, en études supérieures, en contrat d’apprentissage, en stage en service civique ou alors, en mutation professionnelle ou en mission temporaire dans son activité.
Si le propriétaire ne peut pas demander de dépôt de garantie et doit respecter les loyers encadrés dans les zones tendues, il n’est, ni obligé de s’enregistrer à la mairie, ni tenu à faire des démarches liées au changement d’usage du bien loué.
Désormais, « la location meublée séduit les locataires qui souhaitent s’installer durablement, mais rapidement et facilement, sans avoir à investir dans du mobilier et des équipements », précise Alexis Alban1. Selon cette agence spécialisée, ce public apprécie les petites surfaces (47 % de studios et 39,7 % des 2-pièces) pour une durée supérieure à 12 mois. À Paris, la durée moyenne est passée de 193 jours en 2018 à 204 en 2019. Enfin, le public est majoritairement des professionnels en mobilité : désormais, ils représentent 50,7 %, alors qu’ils étaient 46,7 % entre 2018. Arrivent ensuite les étudiants, couvrant 37,6 % des demandes (contre 37,3 % en 2018).
Un projet d’investissement locatif ? Demandez le concours d’un conseiller Bertrand-Demanes, parfaitement au courant des opportunités de son secteur et des meilleurs types de logements à proposer, en fonction de votre situation personnelle et de vos objectifs à plus ou moins long terme.
_______________________________
Sources :
https://immobilier.lefigaro.fr/annonces/edito/je-loue-pour-les-vacances/louer/la-location-touristique-saisonniere-et-la-loi-elan
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34759
[1] Citation : https://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/immobilier-pourquoi-la-location-meublee-fait-recette-1165604
_______________________________
Ces articles peuvent également vous intéresser :
→ Loi Airbnb : Vers moins d’avantages pour les locations meublées
→ La location meublée pour générer des revenus complémentaires
→ Le statut LMNP pour investir en location meublée
→ La colocation meublée