19/03/2021
Conseils d'investissement
Menée par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et par le cabinet Deloitte, une enquête révèle le fort engouement des jeunes de 20-30 ans pour les logements neufs. Désireux de devenir propriétaires, ils préfèrent se tourner vers des bâtiments en adéquation avec leurs valeurs (environnement, solidarité), tout en profitant d’un meilleur confort et d’une absence totale de travaux. Décryptage de ses enseignements pré et post-confinement de la Covid-19.
Selon l’étude[1], 94 % des jeunes de 20 à 30 ans interrogés considèrent l’acquisition d’un logement comme une dépense prioritaire. Une forte aspiration à la propriété, gage de sécurité d’autant plus solide dans cet avenir incertain.
60 % d’entre eux préfèrent l’immobilier neuf aux logements anciens, car ils sont directement opérationnels (sans travaux) tout en pouvant être personnalisés. Par ailleurs, ils sont gages d’un meilleur confort et qualité – que ce soit au niveau de l’acoustique, des énergies et de l’agencement des espaces. Après le confinement, cette tendance est renforcée chez 36 % des personnes interrogées, qui font du critère du confort et de l’isolation phonique des arguments de poids.
Actifs ou étudiants, ils rêvent d’une maison individuelle, à proximité du centre-ville d’une ville moyenne, pour une vie entre nature et travail. Idéalement, ils désirent un logement abordable, spacieux, connecté, respectueux de l’environnement et bien isolé. Sans oublier une forte volonté de le sécuriser par de la télésurveillance (31 %), du gardiennage (37 %) ou une conciergerie (20 %).
Mais les 20-30 ans n’en restent pas moins pragmatiques, puisque, face à la contrainte économique du prix d’achat, ils sont prêts à renoncer à quelques mètres carrés sur les parties communes (halls, couloirs…), à une copropriété de petite taille, à des espaces verts privés, s’il y en a, des publics plus vastes et à des matériaux biosourcés.
L’enquête révèle que si 77 % d’entre eux sont favorables à la réhabilitation de l’ancien, motivés par leur conscience environnementale, 69 % sont conscients de la nécessité de construire de nouveaux logements. Mais ces derniers doivent être durables, avec une forte dimension « énergie ».
De même, s’ils aspiraient davantage à une maison individuelle, au sortir du confinement, en quête de liens sociaux et d’ouverture, ils sont plus ouverts aux partages des espaces et des services et considèrent la mixité sociale comme une chance.
Selon les termes d’Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France, « des clichés contradictoires s’attachent à cette nouvelle génération : elle serait à la fois militante et individualiste, écologiste et consumériste, ouverte aux expériences collectives et enfermée dans le digital, etc. Notre étude montre qu’elle définit en réalité ses propres codes, entre ruptures et continuité, pour relever les deux défis majeurs qui l’attendent : la contrainte économique et le changement climatique. » [2]
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Autres sources : https://www.lavieimmo.com/construction/les-jeunes-davantage-attires-par-l-immobilier-neuf-que-par-l-ancien-50364.html
[1] Étude : https://fpifranceprodcellar.cellar-c2.services.clever-cloud.com/public/media/file/Etude%20Deloitte%20FPI.pdf
[2] Citation : https://fpifrance.fr/presse/la-jeune-generation-et-le-logement-neuf-entre-ruptures-et-continuite
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