16/09/2019
Conseils d'investissement
Recourir au crédit pour financer l’achat d’un bien immobilier locatif a plusieurs avantages :
Cette période est très favorable à l’acquisition d’un bien immobilier neuf. En effet, les taux d’intérêts sont très faibles, ils peuvent être compris entre 0,60 et 1,80 selon la durée du prêt et le profil de l’investisseur.
Pour obtenir un crédit pour l’acquisition d’un bien immobilier locatif, les règles sont sensiblement les mêmes pour que pour n’importe quel type d’investissement. A savoir :
Pour un investissement immobilier locatif, la banque vous proposera deux types de crédit : Le crédit amortissable, le crédit In Fine.
De la 1ère mensualité à la dernière, les mensualités sont fixes et sont composées du capital ET des intérêts d’emprunt.
En début de prêt, la part des intérêts est néanmoins plus élevées que le capital. La tendance s’inverse vers la fin du remboursement du prêt.
Uniquement proposé pour les investissements immobiliers locatifs, afin de ne payer que les intérêts d’emprunt pendant la durée du crédit.
Vous devrez alors à la dernière échéance rembourser me capital en une seule fois.
Le crédit In Fine est plus coûteux en intérêts car le capital emprunté reste intact lors de la durée du prêt, mais néanmoins moins lourd comme remboursement, car il permet d’équilibrer les remboursements avec les loyers encaissés.
Lors d’un investissement immobilier locatif, les intérêts les frais annexes d’emprunt du crédit sont déductibles de vos revenus fonciers. Ce qui vous permet alors de réduire vos impôts.
Parfois, ce système de réduction peut vous faire basculer en « déficit foncier » (revenus < aux charges). Plus de solde négatif est élevé, plus il réduit votre fiscalité. Solde plafonné à 10 700 €/an, reportable pendant 10 ans.
Selon Vincent Coulom, directeur commercial National Crédit Agricole Immobilier : « Pour investir dans l’immobilier locatif, le financement par un crédit couvrant 100% du montant du projet est la solution optimale, que ce soit pour un projet de défiscalisation ou de déficit foncier. Dans les deux cas, les intérêts générés par le crédit viennent s’imputer sur les revenus locatifs. »