02/11/2020
Conseils d'investissement
Contrairement aux idées reçues, la colocation n’est pas un mode de vie réservé aux étudiants. Aujourd’hui, des profils extrêmement variés adoptent ce type de location – ce qui en fait une piste d’investissement immobilier à creuser, notamment dans certaines grandes villes françaises comme Lyon, Nantes, Toulouse, Rennes, Strasbourg…
Jusqu’ici réservée aux étudiants, la colocation s’ouvre désormais aux jeunes actifs, aux personnes récemment divorcées ou encore aux familles monoparentales. Un choix motivé par des raisons majoritairement économiques : face à la hausse des loyers dans les grandes métropoles françaises, les locataires optent pour un partage des loyers et charges, tout en bénéficiant d’une superficie plus grande. Les seniors y voient également un moyen de « mutualiser les coûts des services médicaux », comme le souligne le directeur du développement chez Badi (plateforme de colocations) Christian Picard.[1]
Un sondage mené par Harris Interactive, en novembre 2018, précise la part des profils, tentée par l’aventure de la colocation : 44 % chez les 18-24 ans, 34 % chez les 25-34 ans et 14 % chez les plus de 65 ans. Et si 40 % des personnes interrogées estiment que cette solution est adaptée à de courtes durées (moins d’un an), 54 % estiment que cela peut également convenir à une longue durée…
Naturellement, ces publics ne disposent pas tous du même budget. Une étude de Whoomies, spécialiste de ce type de location, révèle les disparités parisiennes : un étudiant alloue 500 € environ à son logement, les jeunes diplômés, 650 € et les jeunes actifs 800 €.
Bertrand de Raymond, fondateur de Capcime, précise que les propriétaires sont également gagnants dans cette opération : « En coloc, tout est plus grand : le nombre de mètres carrés, bien sûr, mais aussi, pour l’investisseur, les recettes locatives, la rentabilité du placement… » 1 Encore faut-il respecter plusieurs critères…
Toute bonne opération immobilière repose sur la qualité de l’emplacement du bien : une colocation n’échappe pas à cette règle d’or. Compte-tenu de la variété des publics ciblés, elle peut se trouver dans une ville étudiante ou dans un fort bassin d’emploi. À l’image de Strasbourg ou de Marseille, considéré comme un marché « détendu » pour ce type de location, selon LocService.
Ensuite, l’investisseur doit veiller à bien adapter son logement à une colocation, afin que chacun puisse y trouver une chambre avec une salle de bain et un accès à la pièce de vie commune et sa cuisine. Cela peut évidemment conduire à effectuer quelques rénovations ou adaptations, après l’acquisition du bien.
Enfin, au-delà du fait qu’il s’agisse d’une caractéristique recherchée par les colocataires, un investisseur doit profiter de la fiscalité d’une location meublée. Et pourquoi ne pas les amadouer avec des petits équipements adaptés à la cible ? À l’image d’un baby-foot ou d’un billard pour les étudiants, d’un abonnement Netflix ou d’une cave à vin pour les adultes ?
Si vous souhaitez investir dans une colocation, contactez le professionnel Bertrand-Demanes de votre ville et laissez-vous guider : après avoir défini ensemble vos objectifs et votre budget, nos conseillers en gestion de patrimoine vous dresseront les différentes options disponibles.
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[1] Citation :
https://investir.lesechos.fr/placements/immobilier/dossiers/investir-pour-louer-a-des-colocataires-le-nouveau-bon-plan/investir-pour-louer-a-des-colocataires-le-nouveau-bon-plan-1834591.php
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