L’ancien a le vent en poupe à Marseille !
15/12/2022
Marseille
Une récente étude de MeilleursAgents révèle que le marché immobilier français restera toujours dynamique en 2023 — tant au niveau des volume de vente que des prix. Mais cette affirmation cache des inégalités sur le territoire : la nouvelle géographique immobilière post-Covid fait la part belle aux zones rurales (+8 %) au détriment des grandes métropoles. À l’exception de Marseille qui, avec Strasbourg, sont les grands gagnants du marché ces 2 dernières années… État des lieux de la situation dans la cité phocéenne.
Marseille, face à la pénurie du neuf
« Depuis quatre ans, le nombre de permis de construire a dégringolé de moitié. Et en 2021 près de 60 % des dossiers ont été retoqués, quand la moyenne des refus se situe entre 15 et 20 % dans les grandes métropoles », constate Arnaud Bastide, président de l’Observatoire immobilier de Provence (OIP)[1]. Au total, seuls 2 418 logements ont été autorisés à la construction en 2021…
Dans la mesure où les stocks ne représentent plus que 6 mois de commercialisation au lieu des 15 habituels, l’offre dans le neuf entraîne une augmentation des prix pour s’établir autour de 5 587 €/m², parking inclus, au printemps dernier.
Mais la ville de Marseille veut produire 27 000 logements d’ici 2028 — à raison de 4 500 par an, incluant 2 300 de biens abordables, « 1 500 seront construits en neuf et 800 créés dans le parc privé existant, par la réhabilitation ou la restructuration » a précisé Mathilde Chaboche, adjointe au maire de Marseille en charge de l’urbanisme[2].
L’attrait de l’ancien dans la cité phocéenne
Comme il est actuellement très difficile de décrocher un logement neuf, les Marseillais (et autres investisseurs) se tournent vers l’ancien. « L’an dernier, les prix des logements du parc existant ont augmenté de 7,5 %. Cette année, sous l’effet de la guerre en Ukraine et du resserrement de l’accès au crédit, la hausse ralentit. On sera probablement autour de 5 % fin 2022 », déclare Didier Bertrand, président de la FNAIM Aix-Marseille-Provence.
Au 1er août 2022, le prix moyen est de 3 276 €/m², mais il cache de fortes variations entre la typologie des biens (5 197 €/m² pour une maison et 2 934 €/m² pour un appartement) ainsi qu’entre le nord et le sud de la Canebière (1 570 m² dans le 15e arrondissement et 4 886 €/m² dans le 7e).
Mais comme la fièvre immobilière semble se calmer, « les acquéreurs se remettent à négocier les prix. Et l’on commence à voir arriver sur le marché des biens mis à la casse par les propriétaires qui ne souhaitent pas ou ne peuvent tout simplement pas financer les lourds travaux de modernisation qu’exige le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE) », précise Didier Bertrand.
Si vous désirez investir dans la ville de Marseille, rapprochez-vous du conseiller Bertrand-Demanes de la ville : dans le neuf ou l’ancien, entre les dispositifs de défiscalisation en cours et les subtilités des statuts de propriétaire-bailleur, il pourra vous guider dans la direction la plus profitable pour vous !
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Sources :
[1] Citation : https://www.nouvelobs.com/immobilier/20221009.OBS64317/immobilier-quoi-de-neuf-a-marseille-l-ancien.html
[2] Citation : https://www.mysweetimmo.com/2022/10/30/immobilier-marseille-la-ville-veut-produire-27-000-logements-dici-2028-dont-la-moitie-abordables/
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