23/08/2021
Grand Paris
Un désir vibrant d’espace et une puissante envie d’un cadre de vie plus agréable, tels sont les deux vœux les plus formulés par les Franciliens au sortir des différents confinements liés à la covid-19. Le tout, conjugué à des prix qui, certes, n’augmentent plus, mais demeurent trop haut, pour empêcher leur exode vers la grande couronne, voire les villes de province…
Si la pandémie a bien renforcé le poids de l’immobilier comme source d’investissement, dans l’esprit des Franciliens, soutenant ainsi le marché en Île-de-France, les nouvelles priorités des acquéreurs modifient les recherches et accentuent les mobilités. Désormais, les surfaces extérieures, déjà désirées avant la crise, sont maintenant érigées en besoin, après les différents confinements. Tout comme les quelques éléments de confort supplémentaires pointés par le télétravail, tels que la luminosité, le bruit, la pièce « bureau »…
Face à ces nouvelles réalités, 3 segments se dessinent sur le marché immobilier parisien : les petites surfaces, prisées des investisseurs et des jeunes ménages, soucieux de profiter des taux bas ; le marché haut de gamme, très animé par les Français aisés et les appartements standards sans extérieur, actuellement au ralenti.
Autrement dit, pour les nombreux Franciliens, issus de la classe moyenne, l’heure est au départ de la capitale : 46 % souhaitent bouger dans un autre logement de la région ou, le cas échéant, dans une « ville TGV », idéalement d’envergure, moyenne à petite, pour satisfaire leurs nouveaux besoins[1]…
Selon les derniers chiffres des notaires du Grand Paris, le nombre de ventes dans Paris a chuté de 14 % entre avril 2020 et mars 2021. À l’inverse, les ventes de maisons et pavillons de la grande couronne ont connu un bond de 8 % en moyenne (+ 15 % pour l’Essonne), conduisant rapidement à une raréfaction de l’offre par rapport à la demande. Tout comme en petite couronne (Colombes, Clamart, Rueil-Malmaison, Tremblay-en-France, Aulnay-sous-Bois, Noisy-le-Grand, Saint-Maur-des-Fossés…) où les propriétaires font tout pour garder leur bien, parfaitement conscients de leur valeur[2].
Dès lors, le marché de report parisien se construit sur les grands appartements avec terrasse. Face à son parc vieillissant, particulièrement coûteux en rénovation, les investisseurs se tournent vers l’immobilier neuf, où les espaces extérieurs (communs comme privatifs) sont devenus presque systématiques dans les programmes.
Ralenti par la crise et les élections, « le marché du neuf est tendu en première couronne, et les prix augmentent, obligeant les acheteurs à chercher en grande couronne » précise Olivier Bokobza, président des activités de promotion de BNP Paribas Real Estate1, dans des communes comme Chelles, Villeparisis ou Mitry-Mory en Seine-et-Marne, Sartrouville, Houilles ou Achères dans les Yvelines, Brunoy, Savigny-sur-Orge ou Vigneux-sur-Seine dans l’Essonne ou encore Taverny, Argenteuil ou Herblay dans le Val-d’Oise.
N’hésitez pas à vous rapprocher du conseiller Bertrand-Demanes du Grand Paris pour connaître les opportunités disponibles dans la grande couronne. À défaut de trouver la perle rare, il pourra vous orienter vers un de ses collègues en province, dans une fameuse « ville TGV » immobilièrement attractive comme Angers, La Rochelle ou Rennes.
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[1] Chiffre et citation : https://www.nouvelobs.com/immobilier/20210621.OBS45530/a-paris-l-immobilier-atteint-un-point-de-bascule.html
[2] Chiffres du paragraphe : https://investir.lesechos.fr/placements/immobilier/actualites/les-maisons-cassent-la-baraque-en-ile-de-france-1965046.php
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