04/11/2019
Lyon
Les études successives témoignent d’une véritable flambée les prix de l’immobilier à Lyon : en l’espace de 5 ans, ils affichent une hausse de +27,7 % [1]. Dès lors, il devient plus en plus difficile d’acheter un bien dans le centre-ville, que ce soit dans l’immobilier ancien ou dans l’immobilier neuf. Mais il semblerait que 3 arrondissements résistent à cette montée des prix : le 5e, le 8e et le 9e font état, aujourd’hui, d’une belle attractivité.
Selon le dernier baromètre LPI-Se loger[2], Lyon a enregistré une augmentation des prix de ses logements de 27,7 % entre 2015 et 2019. Même si elle ne figure pas parmi les plus importantes — Bordeaux et Nantes affichant une progression de +38,5 % sur la même période — Lyon n’en est pas moins la ville de Province qui propose le prix moyen au m² le plus haut, à savoir 4950 € (contre 3.886 € en 2015).
En l’espace d’un an, la ville aux deux collines a observé une hausse de +5,7 % de ses prix, entre le deuxième trimestre 2018 et le deuxième trimestre 2019, selon une étude de la FNAIM1. Rien que dans l’immobilier neuf, ce pourcentage est déjà de +4,5 %, sur la même période, avec un prix moyen au m² de 4 386 €.
Si les mises en vente sur l’aire urbaine de Lyon enregistrent une hausse de +14 % par rapport au second trimestre 2018, le nombre de réservations nettes de logements est en baisse de 24 % – notamment sur les logements collectifs (-25 %). Et pour cause, face à cette flambée des prix, les ménages lyonnais les plus modestes peinent à trouver/rester dans leur logement et sont repoussés en périphérie de la ville.
Dans ce contexte de flambée des prix, 3 arrondissements lyonnais parviennent à sortir du lot, en affichant des prix jusqu’à un tiers moins cher que ceux observés dans le 2e et le 6e arrondissement [3]. Ces derniers figurent parmi les plus chers de Lyon, avec respectivement 6 174 € et 6 399 € le prix au m². À noter que le 1er (5 606 €) et le 4e (5 293 €) dépassent aussi la barre symbolique des 5 000 €.[4]
Dans le 5e arrondissement, les quartiers de Ménival et du Point-du-Jour proposent des biens autour de 4 319 € le mètre carré (+9,4 % en un an), mais il s’agit souvent de copropriétés datant des années 60 à 80 avec d’importantes charges à considérer.
Dans le 8e arrondissement, les quartiers de Mermoz et de Les États-Unis affichent un prix moyen de 3732 € le mètre carré (+7,3 %) tandis que dans le 9e, les quartiers de Gorge de loup et de Champvert tournent autour de 3 581 € (+4,2 %) 4.
Pour vos investissements, demandez conseil auprès d’un conseiller en gestion de patrimoine de la région, pour conjuguer savamment la mécanique des dispositifs de défiscalisation proposés par l’état, votre situation personnelle et les opportunités immobilières que peut offrir Lyon.
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[1]Source : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-trop-cher-les-prix-de-l-immobilier-ont-flambe-en-5-ans/
[2]Source : https://edito.seloger.com/actualites/barometre-lpi-seloger/evolution-du-prix-immobilier-sur-5-ans-les-villes-qui-cartonnent-et-les-autres-article-34047.html
[3]Source : https://www.leprogres.fr/economie/2019/09/26/ou-acheter-moins-cher-a-lyon
[4]Source : https://edito.seloger.com/actualites/barometre-lpi-seloger/lyon-le-prix-immobilier-n-jamais-ete-aussi-proche-des-5-000-eu-m2-article-34257.html