Y a-t-il eu un exode des Franciliens après les confinements ?
07/01/2022
Conseils d'investissement
Après le premier confinement de mars 2020, les Franciliens ont eu envie (besoin) de se mettre au vert : un départ de la Capitale qui s’est orienté vers les campagnes et les villes moyennes. Si cette tendance est une réalité pour certains, la région Île-de-France ne s’est pas, pour autant, vidée de ses habitants, comme en témoigne le site SeLoger [1]…
Les envies d’ailleurs des Franciliens
Les confinements et couvre-feux générés par la crise sanitaire de la covid-19 ont conduit un grand nombre de Franciliens à reconsidérer leur vie et leurs priorités : beaucoup d’entre eux, sur un coup de tête ou suite à une profonde réflexion, ont choisi d’aller s’installer en Province.
À l’image de Lila et sa famille qui ont quitté l’Est parisien pour une maison à Pont-Audemer, en Normandie : « On a commencé à chercher intensivement après le confinement […] D’abord dans le Perche et un peu dans l’Oise. Ça ne l’a pas fait, car les prix sont plus élevés et que la demande est très forte, donc c’est plus difficile de visiter des biens. » Après deux mois de recherche active, ils ont posé leur valise en Normandie…[1]
Des localisations portées par leur proximité avec Paris et/ou avec la mer ainsi que leur prix nettement plus attractif – notamment pour intégrer la pièce supplémentaire pour télétravailler, voire obtenir une maison avec jardin…
La Bretagne en tête des recherches franciliennes
Face à ces envies d’ailleurs, le site SeLoger a identifié les zones de prédilection des Franciliens, en détectant l’évolution des parts de recherches immobilières associées. En comparant la période allant de mai à aout 2021 à celle de janvier à avril 2021, la Bretagne a augmenté ses volumes de recherche de 29 %, avec un passage à l’acte de 56 % (mise en relation entre les acheteurs franciliens et les vendeurs bretons). Dans la région des Pays de la Loire, la hausse des recherches était de 18 % avec 51 % de passage à l’acte.
Parmi les autres secteurs prisés des Franciliens, le Sud de la France se démarque nettement : + 19 % des recherches en Provence-Alpes-Côte d’Azur, +16 % en Occitanie et +13 % en Nouvelle-Aquitaine, avec une mise en relation respectivement de 34 %, 32 % et 30 %. À noter que les habitants d’Île-de-France ont aussi regardé les Hauts-de-France +12 % avec +38 % de passage à l’acte.
L’île de France reste la région la plus recherchée
Malgré ce plébiscite, le site SeLoger nuance l’exode des Franciliens en soulignant que la plus grande part des recherches immobilières est encore concentrée sur l’Île-de-France : en février 2020, elle était de 86 % contre 77 % en mai 2021. Malgré cette forte baisse (–9 points), la région est au cœur d’une recherche sur trois !
Si les confinements et couvre-feux de la covid-19 n’ont pas conduit à un exode, il est manifeste que de nombreux ménages en ont profité pour changer de logement : grâce au taux bas, ils ont effectué des petits sauts de puce pour acheter plus grand à un prix moins élevé…
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Sources :
[1] Citation : https://www.europe1.fr/societe/apres-un-an-de-coronavirus-lexode-des-urbains-vers-les-campagnes-se-confirme-4031041
[1] Source des chiffres de l’article : https://www.bfmtv.com/immobilier/prix-immobilier/l-exode-des-franciliens-post-confinement-mythe-ou-realite_AV-202111230106.html
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