19/07/2021
Conseils d'investissement
Jusqu’ici circonscrit à la région parisienne, l’impact de la carte scolaire touche désormais toutes les grandes de villes de France, faisant grimper les prix des biens immobiliers situés aux alentours. Dans le cadre d’un investissement locatif à destination de familles, cette proximité peut influencer vos choix et limiter le risque de vacance de vos locataires…
Dans la panoplie des critères de recherche immobilière, traditionnellement rencontrés, figurent la présence de commerces essentielset l’accès aux transports en commun. Aujourd’hui, dans les grandes villes de France, il faut ajouter la proximité d’un établissement côté : nombreux sont les parents à accepter de payer un prix d’achat (ou un loyer) plus élevé, si cela leur offre la garantie d’envoyer leur progéniture dans une bonne école…
Pour info, la carte scolaire n’est pas gérée par les mêmes instances, selon le niveau d’enseignement : les écoles maternelles et élémentaires relèvent du conseil municipal (si la commune compte plusieurs écoles), les collèges dépendent du conseil départemental et les lycées sont placés sous le contrôle de l’État. Ces autorités définissent des sectorisations impliquant que les enfants résidants dans celles-ci, s’inscrivent, en priorité, dans les établissements qui y sont rattachés.
Aujourd’hui, plus l’école est prisée, plus la demande immobilière dans son secteur est forte : un phénomène observé dès le premier degré, même si l’envolée est particulièrement sensible pour les lycées. Si l’établissement est considéré comme un « très bon lycée », il suscitera toutes les convoitises. Par exemple, dans le classement 2021 de l’Étudiant, s’agissant des établissements publics, le lycée Parc Saint Jean à Toulon, le lycée Lazare de Schwendi à Ingersheim et le lycée Germaine Tillion au Bourget, occupent les 3 premières marches du podium[1].
La présence d’un établissement bien côté à proximité d’un bien immobilier, influence le prix de ce dernier. Mais si cela touche évidemment les appartements familiaux, cela peut aussi impacter les petites surfaces. Au-delà des parents soucieux d’envoyer leur enfant étudier dans les meilleures écoles, même si cela s’opère hors de leur lieu de résidence principale, il existe aussi des personnes cherchant à contourner la carte scolaire : « C’est un phénomène très récurrent à Paris, par exemple. Nous pouvons vous donner l’exemple récent de personnes qui ont acheté dans le Ve arrondissement de Paris, uniquement pour pouvoir mettre leur enfant au lycée Henri-IV, afin de multiplier ses chances d’accéder ensuite aux Classes Préparatoires » souligne Meryem Guillemet et Julien Cogitore, conseillers immobiliers indépendants du réseau IAD.
À Paris, cette tendance s’exacerbe autour des lycées d’exception, comme Henri-IV, Louis-le-Grand, mais aussi le lycée Janson-de-Sailly, dans le 16e arrondissement et le lycée Condorcet, dans le 9e. Mais cet « effet cartable » rayonne également en province – que ce soit à Nantes, Nice, Rennes, Montpellier, Toulouse, Lyon ou Bordeaux.
N’hésitez pas à en discuter avec le conseiller Bertrand-Demanes de votre ville de recherche : connaissant parfaitement son secteur, il saura vous orienter vers les meilleures acquisitions, pour optimiser votre placement financier.
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[1] Source : https://www.letudiant.fr/palmares/classement-lycees/statut-public.html
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