12/04/2021
Brest
Malgré le contexte de crise sanitaire, les atouts brestois ne cessent d’attirer les investisseurs immobiliers : au-delà de sa douceur de vivre et son dynamisme économique, ses prix immobiliers – qui demeurent raisonnables au regard d’autres villes de l’Ouest – offrent des rendements locatifs très attractifs. Sans compter les dispositifs fiscaux (loi Pinel et Denormandie) et la future subvention à la rénovation…
L’attractivité de Brest repose sur un cadre de vie agréable, résolument tourné vers l’Océan, avec un climat tempéré, empêchant les fortes comme les trop basses températures de s’installer. Même si elle est économiquement très dynamique (Ifremer, Naval Groupe, aéroport de Guipavas…), les investisseurs sont surtout intéressés par son marché étudiant très florissant.
Mais l’atout majeur de Brest reste son prix au mètre carré, affiché à 2 026 € (selon le dernier baromètre LPI-SeLoger), contre 2 655 € en Bretagne. Le « triangle d’or » de Brest (centre-ville et le quartier de Siam) ainsi que les quartiers de Saint-Marc et Le Guelmeur sur la rive gauche sont particulièrement prisés.
Avec l’effet « confinement » de mars 2020, beaucoup de propriétaires ont délaissé leur appartement au profit d’une maison de ville avec un petit extérieur. De même, la demande de T4 et de T5 a également augmenté pour satisfaire des projets de colocation étudiante. Si le marché immobilier doit répondre aux sollicitations des primo-accédants du bassin brestois, il faut également y ajouter des investisseurs locatifs des régions nantaise, bordelaise et parisienne.
Le président d’Orpi Finistère, Marc Gonzalez, précise que « dans le centre-ville, sur la place de Strasbourg ou le quartier Saint-Marc, des rendements supérieurs à 7 % sont possibles dans l’ancien. Même en périphérie, louer une maison peut rapporter jusqu’à 5,5 % par an »[1].
55 % des résidences principales sont occupés par des locataires à Brest – que ce soient des étudiants (29 000), des miliaires de l’arsenal ou des nouvelles familles. « Environ huit cents nouveaux ménages s’installent à Brest chaque année depuis six ans, et le taux de vacance des logements en location, 6,3 %, n’a cessé de baisser », souligne Emmanuelle Buord, de la direction de l’habitat de Brest Métropole.
Parallèlement, les collectivités locales soutiennent ces investissements en déployant des mesures incitatives : via sa convention d’opération de revitalisation du territoire (ORT), Brest est éligible au dispositif Denormandie soutenant la conduite d’importants travaux, en échange d’une réduction d’impôt. Dans le même esprit, elle propose une subvention pour soutenir la rénovation acoustique des immeubles d’après-guerre.
Dans l’immobilier neuf, le dispositif « Pinel Breton » est une déclinaison régionale expérimentale de la loi nationale : visiblement séduisant puisque 179 appartements neufs ont été achetés au premier semestre 2020, soit 49 % de plus qu’à la même période en 2019. « Nous n’avons pas arrêté les réservations durant le confinement. 70 % des achats dans le neuf à Brest se font à titre d’investissement », précise Marc Noury, directeur général chez Lamotte. Avec 5 % à 6 % de rendement, avantage Pinel non compris, cela donne matière à réfléchir…
Et pour vous accompagner dans vos réflexions, le conseiller Bertrand-Demanes de Brest est à votre disposition !
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Autres sources : https://edito.seloger.com/actualites/villes/prix-immobiliers-a-brest-restent-attractifs-une-metropole-interview-40726.html
[1] Citation : https://www.lemonde.fr/argent/article/2020/10/19/immobilier-brest-nouvelle-vedette-de-la-cote-ouest_6056535_1657007.html
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