06/01/2021
Strasbourg
La crise de la Covid-19 a modifié les priorités des acquéreurs sans pour autant retarder leur projet d’achat immobilier à Strasbourg. Au contraire, le marché du neuf s’avère très dynamique et un logement « se vend en 6 semaines en moyenne », selon Jacques Jenn, le directeur commercial du groupe Stradim[1]. Une tendance également observée par le directeur général délégué de Topaze Promotion, Romuald Aubry.
Une récente étude vient de mettre en lumière l’évolution du pouvoir d’achat immobilier des 10 plus grandes villes de France, avant et après le confinement du mois de mars/avril 2020 : les résultats témoignent d’un certain équilibre, puisque 5 villes ont enregistré un recul, 2 ont stagné et 3 ont augmenté.
C’est à Strasbourg que la chute des prix de l’immobilier neuf a été la plus significative (-11 800 €) entre mars et septembre 2020. Aujourd’hui, l’acquisition d’un 3-pièces nécessite un remboursement d’environ 1 200 € par mois lorsqu’il était fixé à 1 250 € en mars.[2]
Dans un autre registre, le premier confinement lié à la covid-19 a révélé une nouvelle tendance chez les acquéreurs : l’impérieuse nécessité d’avoir un extérieur. Or, dans l’immobilier neuf, il est plus facile de choisir l’aménagement et la surface du bien. Comme les maisons individuelles disponibles à la vente sont rares (et souvent à des prix élevés), la demande de terrasse et de balcon s’est renforcée, ainsi que les rez-de-jardin. Mais comme cette exigence existait déjà avant la crise sanitaire, les derniers programmes neufs strasbourgeois intègrent systématiquement un extérieur.
« Les prix de l’immobilier du neuf dépendent de plusieurs variables : le prix du terrain, le coût des travaux, le délai d’obtention des demandes d’urbanisme et la demande des clients » rappelle Romuald Aubry[3]. Au regard de ces critères, cet expert penche pour une stabilisation des prix, voire une légèrement augmentation. De son côté, Jacques Jenn estime qu’ils « ne peuvent que monter » 1…
Pour Jacques Jenn, l’immobilier reste une valeur refuge – notamment pour sa résidence principale. Même avec le développement du télétravail, Strasbourg est un secteur très prisé pour la plupart des publics : les jeunes couples, les célibataires comme les familles appréciant la proximité des bars et restaurants, des animations et des loisirs.
Pour un investissement locatif, il est vivement conseillé de s’orienter vers les villes éligibles aux dispositifs Pinel – à savoir l’Eurométropole et les villes de Brumath et d’Obernai. Schématiquement, plus on s’éloigne de Strasbourg, plus les prix sont abordables, même si ces derniers varient beaucoup d’un quartier et d’une ville à l’autre.
Quel que soit votre projet, n’hésitez pas à solliciter notre conseiller Bertrand-Demanes de Strasbourg pour connaître les opportunités d’investissement locatif de son secteur. Actuellement, plusieurs programmes immobiliers sont en cours de commercialisation dans et autour de l’Eurométropole.
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[1] Citation : https://edito.seloger.com/actualites/villes/strasbourg-un-logement-neuf-se-vend-6-semaines-moyenne-interview-39571.html
[2] Source des chiffres : https://immobilier.lefigaro.fr/article/logement-neuf-votre-pouvoir-d-achat-a-t-il-ete-rogne-avec-la-crise-sanitaire_e8d8b7c0-150a-11eb-8e50-e65c96dd8259/
[3] Citation : https://edito.seloger.com/actualites/villes/eurometropole-logements-neufs-de-plus-plus-prises-interview-39568.html
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