06/02/2023
Marseille
Dans son programme local de l’habitat métropolitain (PLH) dévoilé à la fin du mois d’octobre 2022, la ville de Marseille prévoit la création de 27 000 logements neufs d’ici 2028, à raison de 4 500 par an, avec 2 300 de logements « abordables ». Une réponse face à la situation d’urgence du territoire, mais une offre assortie de plusieurs conditions. Présentation.
Dépourvue de PLH depuis sa création en 2016, la Métropole naviguait à vue sur la question du logement « pourtant éminemment politique et stratégique », comme le souligne Mathilde Chaboche, adjointe au maire de Marseille en charge de l’urbanisme.[1]
Aujourd’hui, ce nouveau PLH engage le territoire pour une durée de 6 ans et veut permettre « aux Marseillais de se loger dans des conditions plus accessibles, plus dignes et plus durables », comme l’indique le communiqué déposé sur le site de la ville.[2]
Face à une véritable urgence, révélée par le drame de la Rue d’Aubagne, la municipalité s’est fixé l’objectif ambitieux de produire 4 500 logements neufs chaque année. À noter qu’entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2022, seuls 3 380 logements ont été autorisés sur le territoire… Mais la moyenne s’établissait autour de 5 000 logements annuels sur la décennie 2011-2019.
Pour sortir de cette crise endémique, Marseille affiche donc un ambitieux, mais réalisable objectif en termes de production, mais la ville y ajoute aussi 3 conditions à sa satisfaction…
Parmi les 4 500 logements neufs créés, la ville souhaite la création de 2 300 logements abordables : 1 500 logements locatifs sociaux neufs (logements familiaux et logements en structures), plus de 600 logements sociaux créés dans le parc existant et environ 200 en accession sociale à la propriété.
« Cette offre “abordable” devra être ventilée et répartie de manière équilibrée sur l’ensemble des secteurs de la ville », précise Mathilde Chaboche[3]. Un rééquilibrage chiffré et inscrit dans le PLH : il s’élève à 35 % de logements locatifs sociaux dans les arrondissements déficitaires en HLM (du 4e au 8e ainsi que le 12e), à 30 % pour le 1er arrondissement et à 25 % pour les 9e, 10e et 16e arrondissement.
Comme le Plan Local d’Urbanisme actuel n’autorise pas la réalisation de plus de 3 000 logements par an, il faudra impérativement le réviser. Mais il devra aussi « lutter contre l’étalement urbain et privilégier la reconstruction de la ville sur la ville, en ciblant les dents creuses et la surélévation », comme le souligne l’élue3.
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Sources :
[1] Citation : https://www.bfmtv.com/immobilier/marseille-projette-27-000-logements-supplementaires-d-ici-2028-dont-la-moitie-abordables_AD-202210280673.html
[2] Source : https://www.marseille.fr/logement-urbanisme/actualites/programme-local-de-l-habitat
[3] Citation : https://www.tpbm-presse.com/marseille-veut-produire-4-500-logements-par-an-sous-conditions-116177.html
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